A l'heure où les prix agricoles s'envolent sur les marchés boursiers, SOLIDARITÉ réaffirme son engagement envers la souveraineté alimentaire, en promouvant les ressources locales.
C'est le message que SOLIDARITÉ a porté durant le FSM de Dakar au mois de février 2011, en s'appuyant sur la création d'un espace d'artisanat alimentaire.
C’est la richesse et les suites de cette expérience que nous voulons partager avec vous sur ce blog, en attendant la mise en œuvre de projets de long terme en partenariat avec les organisations paysannes d’Afrique de l’Ouest...
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8 mars 2013

L'obésité n'est plus un problème de riche


Crédit photo m_bartosch / FreeDigitalPhotos.net
Ces dernières années ont vu une modification profonde du régime alimentaires de nombreux Africains, sous l'effet d'une plus grande intégration dans le commerce mondial et d'une présence plus affirmée des grands groupes agro-alimentaires sur le continent.
Derrière le dénigrement du régime alimentaire traditionnel et l'attrait des produits importés et transformés se cachent pourtant des risques bien identifiés par les professionnels de santé.
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La très respectable OMS ne cesse d'alerter sur l'augmentation très rapide de la prévalence de l'obésité dans les grandes villes africaines. Ce constat alarmant a été confirmé récemment par l’UFR Santé de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis à propos de la ville de Dakar. Les résultats de leur étude indiquent que la situation de surpoids concerne déjà 30,6% des habitants de la ville (contre seulement 8% dans le monde rural).

Dans une étude plus ancienne réalisée en 2009 à Ouagadougou, l’IRD et ses partenaires ont constaté un surpoids plus important chez les individus qui consommaient des aliments ou « recettes » importées (omelettes, poulets, sandwiches, pâtes, pain, etc.). Les nutritionnistes attribuent plus généralement cette évolution à une série de facteurs alimentaires (plus de plats transformés, une alimentation plus riche en graisses, plus salée et plus sucrée), mais aussi comportementaux (sédentarité, plus de grignotage et moins de repas pris à heures fixes).

Ce risque n’est pas toujours pris suffisamment au sérieux dans des pays où la sous-nutrition n’est pas encore totalement éradiquée et où les conséquences pour la santé du surpoids (maladies cardio-vasculaires, diabète, hypertension) sont encore mal identifiées par les populations. Pourtant, l’exemple des Etats-Unis où l’obésité est déjà citée comme une des raisons principales de la stagnation de l’espérance de vie, devrait inciter à davantage de vigilance.

sources :
IRD - Pourquoi les citadins africains grossissent-ils ?
Le Soleil - Environnement et santé, le taux d'obésité en hausse au Sénégal

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