A l'heure où les prix agricoles s'envolent sur les marchés boursiers, SOLIDARITÉ réaffirme son engagement envers la souveraineté alimentaire, en promouvant les ressources locales.
C'est le message que SOLIDARITÉ a porté durant le FSM de Dakar au mois de février 2011, en s'appuyant sur la création d'un espace d'artisanat alimentaire.
C’est la richesse et les suites de cette expérience que nous voulons partager avec vous sur ce blog, en attendant la mise en œuvre de projets de long terme en partenariat avec les organisations paysannes d’Afrique de l’Ouest...
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22 février 2011

Merci !

Nous tenons vivement à remercier toutes les personnes qui ont été à nos côtés pour mener à bien ce projet.

Nos partenaires pour le soutien précieux qu'ils nous ont apporté dans la mise en place du projet.
 
ROPPA, Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de
l’Ouest
CNCR, Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux
FNBS, Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal
 
ITA, Institut de Technologies Alimentaires du Sénégal
ENDA Tiers Monde
ENDA Graf
Afrique Verte International
SITRAC
AGRIDEV
SOCOMAF
ANEC, Asociacion Nacional de Empresas Comercializadoras de Productores del Campo
SOLIDARITÉ India
 
La Fondation Charles Léopold Mayer pour son soutien financier.
 
Et nos artisans pour leur implication et leur participation active.





16 février 2011

"Prix alimentaires : 44 millions de personnes ont basculé dans l'extrême pauvreté" - Le Monde


Article publié sur Le Monde le 15/02/2011 et consultable ici 

Conséquence dramatique de la flambée des prix alimentaires, 44 millions de personnes dans le monde sont tombées entre juin et décembre sous le seuil de l'extrême pauvreté, a alerté, mardi 15 février, la Banque mondiale. L'institution a réalisé cette estimation grâce à des statistiques sur les revenus et dépenses des ménages réalisées dans les pays à revenus bas à moyens. Le seuil de l'extrême pauvreté est défini par des dépenses de 1,25 dollar par jour et par personne. D'après les dernières estimations en date de la Banque mondiale, 1,2 milliard de personnes dans le monde se trouvent sous ce seuil. 

"Les prix de l'alimentation continuent à augmenter dans le monde. L'indice des prix alimentaires de la Banque mondiale a augmenté de 15 % entre octobre 2010 et janvier 2011, et n'est que 3 % en dessous de son pic de 2008", a indiqué l'institution dans un communiqué. "Les six derniers mois ont vu des hausses marquées des cours mondiaux du blé, du maïs, du sucre et des huiles alimentaires, et une hausse relativement moins forte de ceux du riz", a-t-elle détaillé. Ces hausses enrichissent des agriculteurs et certains pays exportateurs. Mais pour la Banque mondiale, leur effet sur l'ensemble de la population de la planète est négatif : elles n'ont sorti que 24 millions de personnes de l'extrême pauvreté, tandis qu'elles y plongeaient 68 millions d'autres.

RISQUES D'INSTABILITÉ POLITIQUE 
 
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a affirmé, à trois jours d'une réunion des ministres des finances du G20 à Paris, que ces chiffres soulignaient "la nécessité pour le G20 de faire passer la question de l'alimentation avant tout". "Cette année s'annonce très dure pour ceux qui souffrent de malnutrition chronique", et "même si elle n'est pas la première cause de l'instabilité politique que l'on voit aujourd'hui en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen-Orient, l'augmentation des prix a néanmoins été un facteur aggravant qui pourrait devenir encore plus préoccupant", a-t-il souligné. 
Les prix de l'alimentation s'étaient déjà emballés au premier semestre 2008. D'après la Banque mondiale, ils ne sont aujourd'hui plus qu'à 3 % du pic observé à l'été 2008. Dans un article publié en décembre 2008, les économistes de l'institution estimaient alors que 105 millions de personnes avaient été poussées sous le seuil d'extrême pauvreté, fixé à l'époque à 1 dollar par jour et par personne.

14 février 2011

Merci pour votre soutien !

Notre collecte babeldoor a pris fin le 11/02 et l'objectif a été atteint : 720 € collectés !

Ce soutien financier nous a permis de finaliser le projet et de permettre à deux artisans supplémentaires de se joindre à cette expérience. Merci à tous ceux qui ont soutenu notre projet.



Table ronde sur « La valorisation des céréales locales : un atout important pour la souveraineté alimentaire »

Compte-rendu de la table ronde du 11/02/2011 organisée par l’ASPRODEB

L’objet des échanges était de formuler des propositions d’amélioration pour une consommation plus importante de céréales locales dans l’alimentation humaine et animale.


Les organisations présentes pour en débattre (de droite à gauche sur la photo) :
- FNBS : la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal
- Afrique Verte : ONG française qui travaille sur l’amélioration de la sécurité et la souveraineté alimentaire au Sahel
- CNES : la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal
- ASPRODEB : Association Sénégalaise pour la Promotion du Développement à la Base
- Agridev : Agriculture développement, transformateur de farines de mil et de maïs
- ITA : l’Institut de Technologies Alimentaires
- FONGS : fédération des ONG du Sénégal
- La maison du consommer sénégalais (absente de la photo)

Les représentants des organisations citées (de droite à gauche)


Les questions cruciales qui ont été abordées :
- Comment augmenter les volumes de production et améliorer la qualité des céréales locales pour répondre aux exigences de transformation ?
- Comment connaître et planifier les demandes des transformateurs/industriels et commerçants ?
- Quelles formes d’organisations entre les différents acteurs ?
- Quelles conditions faut-il satisfaire pour obtenir aisément et rapidement le financement de la production, de la collecte, de la transformation et de la distribution des céréales locales ?
- En conclusion des échanges : quel plan d’actions ou esquisse de plan d’actions ?

Les interventions des différents participants :
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12 février 2011

Les céréales locales défendues au FSM

Lors de l’édition dakaroise du Forum Social Mondial, la cause des céréales locales a largement été défendue. A tous les niveaux de la filière, les revendications se font l’écho d’une situation compliquée.

Durant la semaine du forum, une dizaine de stand a accueilli des associations de professionnels faisant la promotion des produits locaux sénégalais, et notamment les céréales locales.
Sachets de céréales locales transformées

Ces associations représentent les professionnels de la filière céréale à ses différents niveaux même si l’on note une forte représentation des producteurs et des transformatrices. La plupart sont organisées en réseau, dont le but premier est de renforcer la capacité de négociation des professionnels. Cette dynamique a été fortement encouragée par les partenaires financiers des associations, dont ENDA Tiers-Monde au Sénégal. On peut cependant se demander si trop de réseaux n’étouffent pas dans l’œuf leur vocation. On trouve en effet aujourd’hui au Sénégal, une multitude de groupes différents, de transformatrices, de producteurs, de commerçants qui, finalement, démultipliés, font résonance à la situation antérieure : des unités, certes composées de plusieurs membres, mais toujours isolées et en concurrence les unes avec les autres.
Cette remarque vaut surtout en milieu urbain où les groupements de transformatrices organisés en réseau pullulent. On les identifie facilement au niveau d’UCAD 2 (Université Cheikh Anta Diop) avec leurs sachets conditionnés de céréales transformées et prêtes à l’emploi. Comme l’explique Madame Nafi Diagne Gueye, d’APROVAL (association des professionnelles pour la valorisation des produits locaux), cette activité a en effet explosé à Dakar et sa proche banlieue durant les dix dernières années, notamment grâce à l’émancipation des femmes. Actives, elles préfèrent désormais acheter les produits prêts à l’emploi.
Le stand d'APROVAL au FSM

Dans les zones rurales, la professionnalisation de la transformation des céréales locales n’est pas encore très répandue ; cela reste une activité au sein du foyer. La mise en réseau peut alors être un outil particulièrement intéressant, pour permettre l’échange d’expérience et l’action collective afin d’alerter les responsables politiques sur la thématique de la souveraineté alimentaire. Il est vrai, ces actions collectives sont plus que nécessaires. Plusieurs organisations ont donc pu profiter du forum pour souligner les problèmes majeurs concernant la valorisation de leurs céréales traditionnelles.
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11 février 2011

Nos partenaires témoignent

Ibrahima Diop (Socomaf)

La Socomaf a donné la levure et du matériel


"La première impression que j’ai eu, c’est la positivité des intentions de SOLIDARITÉ Je suis habitué à ces échanges mais cela nécessite des aptitudes particulières, surtout avec des artisans venus du monde entier.
Boulanger de formation, et représentant de marque, j’ai voulu assister à l’ensemble de la formation depuis lundi, et j’ai voulu contribuer au bon déroulement du projet, notamment en faisant don de matières premières et de matériels.
Car selon moi, les céréales locales constituent l’avenir de la boulangerie dans son ensemble au Sénégal, vu que la hausse du prix du blé sur le marché national a un impact direct sur les consommateurs. Les céréales locales ne sont pas soumises aux mêmes pressions financières. C'est donc dommage de ne pas en profiter, d'autant qu'avant les années 70, la baguette de blé n'avait pas autant de succès qu'aujourd'hui. A terme, on va finir par se rabattre sur les céréales locales.
A mon avis, la principale embuche consiste en la disponibilité suffisante de stocks. Et il faut que les minoteries suivent pour faire de la farine très fine et panifiable. Il faut aussi développer des programmes de formation en priorité."

Sidy Mouhamed Diop et Fallou Thiane (Sitrac)

"C'est monsieur Gaye qui nous a convié à participer à votre projet. C’est une bonne chose car on attendait que ça. Il faut dès maintenant trouver des solutions alternatives aux fluctuations du prix du blé. Notre entreprise s’engage sur cette thématique. En effet, le principal problème pour les industriels, les ménages et les boulangers, c'est le manque de farine de qualité. Il faut une farine fine pour avoir un taux d’incorporation de céréales locales élevé : une farine fine et de bonne qualité. Sitrac a donc développé la production de farine de mil de façon industrielle il y a deux mois. Nous voulons à moyen terme produire toutes les farines de céréales locales : maïs, manioc, fonio, sorgho. Tout est possible, car nous avons une chaine de production très moderne. Effectivement, cela nécessite de gros investissements mais nous sommes convaincus de la rentabilité de ce projet à moyen terme.
On est même allé plus loin en insérant des centrales d’achat dans les régions sénégalaises productrices de mil.
Nous allons augmenter notre capacité de production progressivement. Les producteurs pourront suivre en augmentant leur capacité de production. Le problème majeur pour eux c’était l’écoulement, ce qui peut être résolu rapidement. Nous produisons déjà 40 tonnes par jour.
En tout cas, ce projet a permis un réel échange et une vraie concrétisation derrière est possible. Car on attendait que ça : qu’on nous booste".



Les boulangers sénégalais témoignent

Falou Diagne


"Monsieur Gaye (président de la FNBS) a parlé d’une formation en panification à base de céréales locales organisée par des boulangers français. Je me suis montré très enthousiaste et mon patron m’a laissé y aller.

Avec la flambée des prix, il est en effet nécessaire de consommer des céréales locales pour diminuer nos dépenses. Il s’agit de l’avenir de nos boulangeries mais aussi du pays. Car, au Sénégal, nous dépendons trop du blé et c’est de pire en pire. Si on parvient à développer la panification à base de céréales locales, ça ira mieux tant pour les producteurs (extension de leur marché) que pour les boulangers (augmentation de la marge bénéficiaire) et les consommateurs (prix de vente moindre). Je produis déjà du pain à 15 % de mil mais je voudrais faire plus. Grâce à la formation proposée par James et Michel, je vais pouvoir proposer à mon patron de nouvelles recettes de pains à 30 % de céréales locales très variées : à base de mil mais aussi de maïs. Nous avons également fait des expériences avec de la patate douce et du manioc. Le résultat est surprenant. Quoiqu’il en soit, cette expérience va me marquer, j’aimerais avoir plus de temps pour en profiter afin de découvrir toujours plus."


Youssouf Ndiaye

"Je suis l’ancien gérant de la boulangerie qui a été louée par SOLIDARITÉ. La boulangerie était disponible car nous avons malheureusement du fermer pour faillite. 
Omar, le propriétaire, m’a averti qu’une formation avait lieu. J’ai sauté sur l’occasion car je veux rester dans le secteur de la boulangerie et il me paraissait intéressant de me former au métier de boulanger, métier que j’ai côtoyé durant des années.
Si les Sénégalais veulent continuer à manger du pain, ils doivent s’adapter à la réalité des céréales locales. En effet, à cause de la cherté de la farine de blé beaucoup de boulangeries ferment. Bientôt il n’y aura plus beaucoup d’offre à Dakar. La boulangerie de mon quartier de résidence a aussi fermé.
Produire à base de céréales locales permettra aux boulangers de gagner leur vie. De plus, si on n’utilise pas d’améliorant, comme le propose Michel et James, les charges diminueront. Cela nous permettra de souffler.
En tout cas, je suis vraiment ému d’avoir vécu cette expérience, l’affection est née de l’échange. J’ai aussi pu rencontrer les artisans de tortillas et ça m’a beaucoup plus. J’en ai parlé à ma famille et l’idée leur a beaucoup plu également. J'aurais aimé qu'elle partage cette expérience avec moi."



Des journées bien chargées

Depuis mercredi nos "artisans tortillas" font des journées complètes à la FIARA. Ils ont quitté la boulangerie pour un espace de démonstration et de dégustation installé directement à  l'entrée de la foire agricole. Chaque personne qui entre ou qui sort des bâtiments passe  forcément devant ce nouvel espace d'artisanat alimentaire et cela ne manque pas d'intriguer les visiteurs ! La présence de nos artisans aide à attirer les gens, ils se demandent ce qui se passe et les questions ne manquent pas. Celles qui reviennent le plus souvent et qui nous conforte dans le succès potentiel des céréales locales :
- Combien ça coûte ? Notre objectif avec ce "test grandeur nature" est la dégustation et non la vente pour toucher un maximum de personne mais cela montre bien l'intérêt porter par les personnes qui s'arrêtent.
- Où peut-on trouver vos produits à Dakar ? Nulle part (pour le moment), c'est le moment d'expliquer pourquoi nous sommes présents à Dakar et notre objectif à plus ou moins long terme : implanter un projet de valorisation des céréales locales en Afrique de l'Ouest.
- Quand est-ce que vous vous installez ici ? Pas de date pour le moment et rien n'est  encore décidé pour le moment, nous allons faire le bilan de nos prises de contact sur le terrain, des partenaires rencontrés, des relations mises en place et ainsi analyser la pertinence de ce projet et ses chances de réussite !

Le stand de SOLIDARITÉ à la FIARA

En parallèle de la tente extérieure nous avons conservé l'espace de dégustation des pains l'après-midi à l'intérieur de la foire, nos produits peuvent donc désormais être dégustés sur 2 stands. Une belle visibilité pour l'association et pour les produits.
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9 février 2011

Et pendant ce temps là en boulangerie...

En parallèle des activités de SOLIDARITÉ au FSM, nos boulangers et artisans ont passé les premières matinées de la semaine en boulangerie.
Et ce, grâce à un partenariat avec Monsieur Amadou Gaye, président de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal, convaincu depuis de nombreuses années de l'importance de valoriser les céréales locales. On trouve d'ailleurs dans ses boulangeries du pain à 20 % de farine de mil.

Amadou Gaye avec une baguette produite par James et Michel


L'objectif de SOLIDARITÉ durant cette semaine est de réaliser du pain avec l'incorporation d'au moins 30 % de farine de mil ou de maïs. Des expérimentations avec de la farine de manioc sont également prévues. Pour ce faire, trois boulangers sénégalais viennent chaque jour échanger, assister et apprendre des expériences de James et Michel, nos artisans boulangers. Grâce à ces longues matinées d'échange (8h-15h en moyenne), les boulangers sénégalais sont sensibilisés à ce qu'il est possible de réaliser à partir de farines composées et apprennent les techniques de base.
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Les premiers pas de SOLIDARITÉ au FSM

Les débuts du Forum Social de Dakar sont poussifs, ou intenses. Cela dépend pour qui. Disons que les organisations présentes doivent composer avec « l’organisation désorganisée » des lieux. A la décharge du comité d'organisation du FSM, le recteur de la faculté Cheikh Anta Diop, où se tient l’évènement, a été remplacé il y a à peine une semaine.
Notre première difficulté a ainsi été de retrouver notre stand. Finalement, nous avons choisi  dès lundi matin de partager une grande tente avec une autre organisation française (trouvée et réservée par Manuela après plus d’une heure de sit-in. Chapeau !)

Solidarité des étudiants sénégalais pour installer notre banderole

Notre stand prend forme

Ce choix a nécessité quelques modifications dans l’organisation de notre projet, dont nous vous ferons part incessamment sous peu. Difficulté moindre : récupérer les accréditations. Ce fut le combat de Maëlle, qui a quand même duré une bonne demi–journée.
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7 février 2011

La fin d'une semaine et le début d'une autre...

La semaine de notre délégation s'est poursuivie avec la marche d'ouverture du Forum Social Mondial. Nos artisans partenaires se sont joints à nous pour participer à cet évènement festif et convivial qui marque le lancement des festivités qui vont durer toute la semaine. Sous un soleil de plomb et parmi des milliers de personnes, nous avons donc rejoint l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) où se tiendra la majorité des activités du Forum. Près de 500 organisations non gouvernementales venues du monde entier participent à cette 11ème édition et les rencontres promettent d'être enrichissantes.

Nous avons terminé la journée avec la soirée d'ouverture de la délégation du CRID dont SOLIDARITÉ fait partie. 31 associations membres du CRID sont présentes à Dakar, cette soirée était l'occasion de les réunir et de présenter la thématique d'action de chacune durant le Forum.

La marche et la soirée en quelques images !

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6 février 2011

Bilan de notre première semaine sur le terrain

Cela fait déjà une semaine que nous sommes arrivés à Dakar, le temps file très vite ! Il faut dire que l'emploi du temps était chargé et les déplacements ont été nombreux pour rencontrer les partenaires de notre projet FSM/FIARA et prendre contact avec de potentiels partenaires pour des projets futurs.

La FIARA a déjà commencé (le 02/02) et le FSM va ouvrir ses portes demain (le 07/02). Cet après-midi une marche d'ouverture est prévue, avec comme point d'arrivée l'Université UCAD où vont se tenir les activités du Forum. Nous vous raconterons nos impressions suite à ce premier bain de foule !

La communication autour du FSM se met tranquillement en place, des banderoles et des affiches fleurissent un peu partout, des conférences de presse ont lieu. Tout devrait donc être prêt lundi.
 
Affiche à l'entrée de la FIARA

Affiche dans la rue annonçant le FSM

Ci-dessous notre programme final sous réserve de modifications par le Comité d'Organisation du FSM :
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2 février 2011

SOLIDARITÉ, membre de la délégation du CRID

SOLIDARITÉ a récemment intégré le CRID (Centre de Recherche et d'Information pour le Développement), un collectif de 53 associations françaises de Solidarité Internationale.

Pour permettre une plus grande visibilité et une meilleure mise en valeur des articles, photos et vidéos produits par les membres de la délégation, un portail d'information commun à toutes les associations a été lancé : www.forumsocial.info

Présentation du portail :
Parce que le Forum social mondial est un processus foisonnant, auquel participent des centaines d’organisations, mouvements sociaux, syndicats, etc. il est parfois difficile d’avoir une idée globale de ce qu’est le FSM !
C’est pourquoi plusieurs organisations de la société civile et médias indépendants français ont mis en place un portail d’information commun, dans le but de rassembler diverses sources d’information sur le Forum social mondial, et notamment sur l’édition 2011.
En réunissant des articles, reportages, interviews, photos produits par différentes organisations et médias français, le portail donne à voir la vivacité et la diversité du Forum social mondial.
 
Les contributeurs
Organisations : Les Amis lecteurs du journal La Vie, Association 4D, Association des Etudiants de l’IEDES, AGTER, Artisans du Monde, ATTAC France, CCFD-Terre Solidaire, CGT, Coordination SUD, CRID, Enda Europe, Etudiants et Développement, France Libertés, Oxfam France, Peuples Solidaires, RECIT, Ritimo, Secours Catholique-Caritas France, Solidarité, Vecam.
Médias : Alter-Echos, L’Age de faire, Altermondes, Basta, Fumigènes, Mouvements, Netoyens.info, Politis, Reporters citoyens.

En complément de ce blog et pour avoir un aperçu complet de ce qui se passe au FSM, n'hésitez pas à aller vous y promener !


Des nouvelles du terrain !

Une partie de la délégation est arrivée à Dakar il y a quelques jours pour finaliser le projet d’artisanat alimentaire qui va avoir lieu durant toute la durée du Forum. Nos artisans partenaires arriveront en fin de semaine pour lancer les ateliers de fabrication de pains et de tortillas dès le 07 février.

Rencontrer nos partenaires (Enda Tiers Monde, Enda Graf, la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal, l'ITA et le CNCR notamment) et échanger de vive voix sur la mise en place de notre projet, découvrir les lieux et la réalité sur place sont nos occupations principales depuis 2 jours afin de donner vie au projet imaginé depuis plusieurs mois depuis la France !

Le projet est en cours de finalisation, le programme de nos activités aussi ! 
Nous vous donnerons toutes les informations pratiques dès que possible.

Nos premiers jours en images :

Maëlle avec Fatou NDOYE d'Enda Graf
Boulangerie de formation Enda Tiers Monde/ITA
Affiche de promotion des produits locaux
Farine de maïs prête à être utilisée
Dégustation de mil
Dégustation de maïs